On est déjà jeudi !
Ce matin, j’ai réalisé qu’on était déjà jeudi et que je n’avais pas pensé un seul instant à une chronique pour écrire un truc un peu sympa ou même (rêvons un peu) intelligent.
Alors en travaillant ce matin, je me disais “Allez, ce midi, faudrait écrire un petit quelque chose…”. Mais j’étais tout obnubilé par ma séance de “Tout le monde écrit des chansons” de ce soir. (tout s’est très bien passé, merci, la salle était comble et très participative, je me suis éclaté et j’ai eu l’impression que c’était le cas du public).
Oui, j’avais décidé de changer des trucs. De commencer par mettre en musique en public un quatrain que m’avait offert William Huet-Leroy. Si vous ne connaissez pas encore sa poésie, allez la lire ici ou (encore mieux) procurez vous son recueil Le carnet noir
Le quatrain (très léger et de circonstance car Halloween n’est pas loin) qui a introduit mon spectacle était celui-ci :
La maison hantée regardeLes passants se dandinerIl se pourrait qu’elle en gardeQuelques-uns pour le dîner
Ou même faire la liste de tout ce qui s’était passé un jeudi dans l’histoire du monde : jeudi noir en 1929, le terrible jeudi 16 juillet 1942 (rafle du Vel d’Hiv) en espérant tomber sur des jeudis rigolos…
Bref, j’ai galéré alors je me suis abstenu d’une chronique.
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Mais bien sûr, comme tous les jeudis, nous continuons notre cycle “Un an de chansons” autour des poèmes de Jean-Luc Moreau. Cette semaine, une chanson bien triste. Un des poèmes les plus émouvants de notre série.