Le jeudi, c’est Léonie (42)

Ça s’en va et ça revient…

C’est fait de tout petits riens… mais je me suis réveillé avec. Ça faisait bien longtemps que je ne l’avais pas eu. Ça fait chaud puis immédiatement après, ça fait froid. Puis après j’ai faim, et en fait, non, j’ai soif. J’y pense, et puis j’oublie.

Le téléphone sonne, tout redevient normal. Ma voix est comme d’habitude (comme d’habituuuuuuuu-u-de), la personne au bout du téléphone ne sait pas que je l’ai. Mais dès que la conversation en arrive à sa conclusion, ça revient en force. On dirait que le téléphone pleure… (ne raccrocheu pa-a-as).

Mais pourquoi ce désespoir caché au fond de moi ?

En fait, non, ce n’est pas du tout du désespoir. C’est une journée idéale, pour marcher dans la forêt. (On trouverait plus normal d’aller se coucher seuls dans les genêts). Je me demande si j’ai toute ma tête, en fait.

Ah ça y est. Il est revenu. Même s’il ne revenait pas comme ça d’un coup, je crois bien que rien n’y ferait.

Bon… c’est décousu cette chronique. Ces mots là, ça parait trop simple. Je me demande si je ne suis pas malade. Ce soir, j’ai de la fièvre et toi tu me dis que tu regardes ta montre il est déjà huit heures. C’est qu’on n’est que le matin ?!?

Non, c’est sûr. Je ne suis pas dans mon état normal. J’ai le trac. Un putain de trac. Mais je suis heureux. Incroyablement heureux de faire ma première ce soir. C’est une sorte de pari, de mise en danger, et j’avoue… j’aime ça. Seulement, 19h30, c’est dans 9h30 ! Et vu le bazar dans ma tête, va falloir que je trouve quelque chose à faire. Pour l’instant, vous l’avez peut-être deviné, j’écoute Claude François. J’ai l’impression que ça m’aide…

à ce soir ?

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Et bien sûr, comme tous les jeudis, nous continuons notre cycle “Un an de chansons” autour des poèmes de Jean-Luc Moreau. Cette semaine, Louise n’a pas l’air d’avoir l’esprit plus clair que moi… elle nous raconte une croisade épique :

 

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